Travailler pour son propre compte est le rêve de tout esprit entrepreneur. Toutefois, contrairement aux idées reçues, la réussite d’un projet personnel exige une certaine maturité et des préliminaires non négligeables. La restauration figure parmi les domaines d’investissement les plus complexes et les plus réglementés. Voici par exemple les must-have conditionnant l’ouverture d’un simple food truck.
La prospection
Quelle que soit la nature du domaine qui passionne le porteur de projet, la mission de prospection est la mère du succès de tout investissement. En effet, elle permet d’évaluer les paramètres de fructification de son business. Pour le cas d’un food truck, les informations à recueillir tournent autour des éléments suivants :
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- Le choix de la localité : opter pour des endroits à la fois sains et très fréquentés ;
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- L’étude de la concurrence qui permettra de définir les besoins satisfaits et le plus apporté par votre entreprise.
Les formalités administratives
L’ouverture d’un food truck touche plusieurs domaines comme la santé publique, l’urbanisme, la gestion ou l’environnement. C’est la raison pour laquelle, elle nécessite l’obtention de plusieurs autorisations administratives telles que :
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- Une autorisation municipale rattachée à chaque emplacement choisi ;
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- Une licence autorisant la vente de boissons alcoolisées, si tel est le cas ;
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- Un certificat d’aptitude suite à une formation du dirigeant sur l’hygiène alimentaire en restauration commerciale ;
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- Une immatriculation au registre des commerces et des sociétés ;
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- Une carte de commerçant ambulant délivré par le centre de formalités des entreprises (CFE);
Les moyens matériels
Comme tout projet de restauration digne de ce nom, l’ouverture d’un food truck est également conditionnée par l’existence des moyens matériels. En général, les outils les plus pertinents sont :
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- Le véhicule qui constitue l’essence-même du food truck, il peut être acheté ou loué auprès d’un concessionnaire ;
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- Le groupe électrogène ;
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- Les ustensiles de cuisine ;
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- Les couverts (assiettes, fourchettes, cuillères, couteaux, etc.) ;
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- La menuiserie.
Le mode de gestion
Contrairement aux idées reçues, la gestion d’une affaire ne s’improvise pas. Il s’agit d’une stratégie préétablie respectant les normes en vigueur. Parmi les modes de gestion les plus pertinents, on peut citer :
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- La gestion la logistique telle que le suivi des approvisionnements et l’inventaire hebdomadaire du matériel de l’entreprise ;
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- L’enregistrement des recettes et des charges rattachées à la gestion de la restauration ;
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- La gestion de la caisse ;
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- La tenue des comptes.
Le personnel
Pour commencer, il est possible d’associer certaines tâches afin d’éviter le gonflement des charges fixes liées à l’exploitation. Toutefois, il faut éviter une gestion des ressources humaines trop compressée. À la limite, on peut penser à distribuer les tâches de la manière suivante :
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- Le gérant s’occupera de la caisse, de la tenue des comptes, de la gestion des approvisionnements et du matériel. Il peut également s’occuper des stratégies marketing visant à booster les ventes.
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- Le coursier sera chargé de l’approvisionnement et des courses externes ;
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- Le serveur se chargera de la prise des commandes ;
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- Le cuisinier concoctera les plats.
L’ouverture d’un food truck en chiffres
Voici quelques notions à prendre en compte avant d’ouvrir un food truck :
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- Il faut 5 autorisations administratives ;
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- En moyenne, il faut au moins 200.000 € pour financer l’ouverture d’un food truck ;
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- Le prix d’un camion restaurant neuf varie entre 30.000 et 60.000 euros ;
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- Le personnel minimum assurant la bonne marche de ce business est au nombre de 4 ;
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- Selon la pertinence de l’emplacement, le chiffre d’affaires annuel généré peut atteindre les 350.000 € ;
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- Il y a 3 sources de financement possibles pour ce projet : l’épargne, le prêt bancaire et le financement participatif. Afin d’ étudier la faisabilité d’un prêt, il est judicieux de solliciter les services d’un conseiller financier expérimenté.
