Lorsqu’une maison n’est pas raccordée au système d’assainissement collectif, le propriétaire doit mettre en place une fosse septique. Celui-ci doit comporter certains éléments comme un dispositif de traitement des eaux ainsi que des canalisations. Son emplacement par rapport à la maison doit également être conforme aux normes. Dans le cas d’une vente ou d’une location, un diagnostic immobilier doit être joint au contrat. Par contre, la loi n’exige pas cette démarche dans le cas d’une donation ou d’une succession.

Néanmoins, pour vérifier l’état du bien cédé, il est préférable que vous en preniez la charge. Le diagnostic assainissement fait partie des contrôles à privilégier, surtout si votre logement n’est pas raccordé à l’assainissement collectif.

Découvrez dans cet article l’essentiel à savoir sur la conformité d’une fosse septique.

Quels sont les points à vérifier lors d’un diagnostic assainissement ?

Le diagnostic assainissement ne concerne que les bâtiments et les logements disposant d’un système d’assainissement non collectif. Il fait partie des diagnostics immobiliers obligatoires lors d’une vente ou d’une location. L’objectif est de vérifier que l’installation est conforme aux normes imposées.

En général, la validité d’un diagnostic assainissement est de 10 ans. Toutefois, dans le cas d’une transaction immobilière, le vendeur doit fournir un document datant d’au moins 3 ans. Les points à vérifier dépendent de l’âge du système. Dans tous les cas, cela va porter sur :

• • les différents éléments de l’installation (état général, dimension, etc…) ;

• • l’accessibilité au système.

En effet, afin d’assurer le bon traitement des eaux usées, la fosse septique doit comporter différents éléments. Des canalisations doivent également être mises en place pour faciliter l’acheminement des eaux usées provenant de votre maison. Selon les normes en vigueur, une distance doit aussi être respectée pour l’emplacement de la fosse septique. Elle doit être installée à 5 mètres de la maison et à 3 mètres de la limite de votre propriété.

S’il y a un puits dans votre jardin, le dispositif d’assainissement doit également être installé au minimum à 35 mètres de celui-ci. C’est pourquoi, la création et l’installation d’un système d’assainissement non collectif doit être confié exclusivement à un spécialiste de la construction de maisons. Tout comme la réalisation du diagnostic et de la mise en conformité.

En quoi consiste l’entretien de la fosse septique ?

Le bon entretien de votre fosse septique permet de prolonger sa durée de vie et d’éviter les nuisances environnementales comme :

• • la remontée d’odeurs et de boues ;

• • le débordement de la fosse ;

• • l’engorgement des canalisations.

Pour cela, il faut nettoyer et vidanger régulièrement la fosse septique. Le nettoyage est indispensable afin d’éviter que le dépôt de boue ne vienne boucher la canalisation. Par conséquent, commencez par vérifier que la boue n’a pas occupé la moitié du cuve. Si c’est le cas, une opération de curage peut suffire.

Par contre, si celui-ci est rempli totalement par la boue, il est préférable de procéder à la vidange de votre fosse septique. Cette opération doit être réalisée au minimum tous les quatre ans, mais peut être anticipée si votre fosse septique déborde.

S’il y a des plantes aux alentours de la fosse septique, faut-il s’en débarrasser ?

Le fait d’aménager un potager ou de planter aux alentours d’une maison offre un attrait esthétique à la propriété. Cela embellit l’espace extérieur et améliore aussi la qualité de l’air. Une question se pose : est-ce qu’il est autorisé de planter dans une zone d’épuration ? Le fait de planter des fleurs et des arbres à proximité d’une fosse septique n’est pas interdit. La présence de plantes va même optimiser le drainage du sol en réduisant l’excès d’humidité. La végétation va également protéger le sol contre l’érosion. Cependant, toutes les plantes ne conviennent pas à cet endroit.

En effet, il faut éviter celles à racines profondes afin d’éviter qu’elles ne viennent endommager les canalisations. Privilégiez les couvre-sols ou les plantes herbacées qui ne demandent d’ailleurs que peu d’entretien. Évitez également de compacter le sol ou de creuser en profondeur.