La restauration de carrosserie demande de l’attention aux détails et une connaissance technique. Que vous soyez amateur ou professionnel, vous devez éviter les erreurs courantes liées à ce projet de restauration si vous voulez avoir une finition satisfaisante. Découvrez en détail dans cet article ces erreurs en question.

Négligence de la préparation de la surface

Une erreur fréquente en restauration de carrosserie est de sous-estimer la préparation de la surface. Avant d’entamer des travaux de réparation ou de peinture, assurez la propreté de la surface, en la débarrassant de toute rouille, graisse, ou contaminants. En effet, une adhérence correcte de la peinture ne peut se réaliser que sur une surface soigneusement préparée.

Si la voiture a déjà été peinte, retirez complètement l’ancienne peinture en procédant aux techniques de sablage ou de thermolaquage, et de décapage. Dans le cas où la carrosserie présente de la rouille, traitez-la correctement en la retirant et en appliquant un convertisseur de rouille ou même un apprêt anticorrosion. Enfin, utilisez du papier abrasif de différentes granulométries pour lisser encore une fois la surface et éliminer toute irrégularité.

Mauvaise gestion des apprêts

L’apprêt joue un rôle crucial dans la restauration de la carrosserie. Il aide à lisser la surface, à sceller la carrosserie contre la rouille et à fournir une base adhérente pour la peinture. Une erreur fréquente est d’appliquer trop peu ou trop d’apprêt, ou de ne pas poncer adéquatement.

Le tableau ci-après présente les différents types d’apprêts que vous pouvez utiliser en fonction du travail requis : 

Mauvaise correspondance des couleurs

Une erreur notable dans la restauration de carrosserie réside dans une mauvaise correspondance des couleurs. Avant de repeindre votre voiture, sélectionnez avec soin la teinte appropriée et utilisez des produits de qualité supérieure, afin de créer une parfaite harmonie avec la couleur d’origine. 

Faites usage d’un mélangeur de peinture professionnel pour analyser et connaître davantage la couleur d’origine de la voiture, et pour créer une formule de peinture sur mesure très proche de la teinte d’origine.

Négligence de la technique de pulvérisation de peinture

La façon dont vous pulvérisez la peinture peut avoir un impact énorme sur le résultat final. Une technique de pulvérisation incorrecte peut entraîner des imperfections, des éclaboussures et une finition inégale.

Gardez la buse du pistolet à une distance constante de la surface de la carrosserie, et ce, à raison de 15 à 25 cm.

Aussi, vous devez déplacer le pistolet de manière régulière, parallèlement à la surface de la voiture, tout en évitant les mouvements brusques ou saccadés.

Qu’en est-il de la pression du pistolet ? Réglez-la selon les recommandations du fabricant de la peinture, car une pression incorrecte peut entraîner une mauvaise pulvérisation. 

Pour ce qui est de la superposition des passes, appliquez la peinture en passes croisées pour assurer une couverture uniforme. Ne pulvérisez pas trop de peinture en une seule passe.

Non-considération de la température et de l’humidité

La température et l’humidité de l’environnement de travail peuvent influer sur la qualité de la peinture. Ignorer ces facteurs peut donner lieu à des cloques, des écaillages et un temps de séchage prolongé.

La plupart des peintures ont une plage de température idéale, généralement entre 20 °C et 25 °C, pour l’application. Respectez-la pour obtenir de meilleurs résultats.

L’humidité relative joue un rôle prépondérant lors de la peinture. Une humidité excessive peut causer de la condensation sur la surface peinte. Utilisez donc un hygromètre pour mesurer l’humidité de l’air et adaptez votre environnement en conséquence.

À retenir : si vous voulez confier la restauration de voiture à un professionnel, faites appel à CHROMALUX.