Amortissement comptable : de quoi s’agit-il exactement ?

Amortissement comptable : de quoi s’agit-il exactement ?

L’amortissement comptable constate la restriction définitive de la valeur d’un bien. Celle-ci est relative à l’utilisation du bien, à l’évolution de la technologie ou au passage du temps. L’amortissement vous offre la possibilité de procéder à la compensation de cette dépréciation en l’imputant chaque année sur vos résultats. L’amortissement comptable, de quoi s’agit-il exactement ? La réponse dans cet article.

Comment un amortissement comptable se définit-il ?

L’amortissement comptable d’un bien d’investissement, cela consiste à enregistrer au niveau des comptes d’une entreprise la perte de valeur de ce bien pendant sa durée de vie, du fait de son obsolescence ou de son usure. De façon générale, le montant de l’amortissement comptable est calculé en faisant une division de son coût d’acquisition ou de sa valeur vénale brute par sa durée d’utilisation définie en fonction de critères juridiques, techniques ou physiques.

La réalisation d’un amortissement comptable offre à l’entreprise la possibilité de considérer la dépréciation graduelle que subissent les actifs immobilisés. De même, elle permet de mieux accentuer les besoins de renouvellement des immobilisations amorties. En réalité, l’amortissement comptable concerne l’intégralité des immobilisations corporelles ainsi que certaines immobilisations incorporelles.

Quel est le but de l’amortissement comptable ?

L’amortissement comptable offre la possibilité de faire une anticipation de la dépréciation des biens immobilisés, comme vous l’apprendrez si vous trouvez le moyen de solliciter une société d’expertise comptable. Faire l’amortissement d’un bien en calculant son prix sur sa durée d’utilisation, cela permet de constituer un capital afin de substituer les biens immobilisés lorsque cela se révèle comme étant nécessaire.

La dotation aux amortissements désigne, par ailleurs, la prise en compte de la dépréciation susmentionnée au niveau comptable. Enregistrée toutes les années comme une charge au niveau du compte de résultat de l’établissement commercial, la dotation aux amortissements permet une déduction d’impôts. De ce fait, on parle d’amortissement fiscal.

Quels sont les divers types d’amortissements comptables ?

Il existe plusieurs types d’amortissements comptables, et chacun d’eux a des caractéristiques qui lui sont propres. Découvrez-les différents types d’amortissements comptables ici !

L’amortissement dérogatoire ou dégressif

En dépit du fait qu’il a une formule d’une complexité pas des moindres, l’amortissement dégressif reste cependant assez utilisé par les entreprises puisque c’est un outil d’optimisation fiscale. En effet, ce type d’amortissement permet de faire la déduction d’un plus important montant au départ. L’amortissement dégressif s’applique uniquement aux biens neufs qu’on peut utiliser pendant plus de 3 ans et qui sont éligibles à en croire l’article 22 de l’annexe II du Code général des impôts ainsi que l’article 39A du même code.

L’amortissement linéaire

Cette forme d’amortissement est la plus simple à calculer. Le prix d’achat d’un bien est divisé par le nombre d’années d’utilisation de celui-ci. Pour cela, le montant de l’amortissement est le même chaque année, excepté la première et dernière année d’utilisation au niveau desquelles le calcul du prorata s’impose selon la date d’achat.

L’amortissement accéléré ou exceptionnel

C’est sur demande de l’établissement commercial que l’administration fiscale accorde ce genre d’amortissement au cas par cas. L’amortissement accéléré ou exceptionnel vise à favoriser l’investissement en offrant la possibilité de restreindre le revenu imposable pendant les premières années qui viennent après l’achat d’un bien et en augmentant celui-ci par compensation pendant les dernières années d’utilisation.

L’amortissement variable

Par opposition à l’amortissement dégressif et linéaire, le calcul de l’amortissement variable est fait non pas en fonction d’un nombre d’années d’utilisation, mais plutôt sur la base des unités d’œuvre consommées. Pour une voiture par exemple, le nombre d’unités d’œuvre se trouve être le nombre de kilomètres parcourus. Pour un équipement de production, c’est le nombre de pièces fabriquées.